Délires ou vérités

Adelaide

adelaide

Par un soir d'été le jeune homme allait à son premier rendez-vous ; il était fébrile car tout pour lui était une première fois (il était nerveux, ne savait quelle attitude adopter). Philibert se dirigea vers le parc où un beau kiosque à musique s'élevait : c'est dans cet endroit romantique qu'il devait LA rencontrer.
Très peu de personnes se promenaient, la douceur d'été était de rigueur ...il commença à se décontracter...Enfin il aperçu la jeune femme...elle était là, tel un ange ; sa jolie robe rouge était tout simplement taillée pour elle....fluide, transparente mais pas trop, laissant entre-apercevoir ses formes...il devinait la beauté de ce corps qu'il se mit à désirer. Philibert ne savait plus quelle attitude adopter et se laissa embarquer par le désir ; Adélaïde lui décrocha un sourire angélique ; elle paraissait sûre d'elle et cela le rassura. Le jeune homme s'approcha et sans dire un mot s’approcha d’un pas hésitant, timide et rougissant, sentant le bas de son ventre brûler de désir. Il la prit dans ses bras pour l'embrasser ne sachant si elle accepterait ce baiser ; elle se laissa emporter avec toute la force de son corps. Sans se parler, ils gravirent les quelques marches du kiosque et se mirent assis à même le sol...
Le petit muret les protégeait du regard des quelques promeneurs et sans aucune autre manière chacun déshabilla l’autre en évitant de croiser les regards, une première fois est toujours intimidante. Philibert fit glisser la fermeture éclair de la robe, fit descendre lentement les manches le long des bras électrisés de plaisir d’Adélaïde. Elle ne portait rien d’autre sous sa robe qu’une petite culotte de dentelle. La jeune femme déboutonna le pantalon de l’homme, le fit descendre le long des jambes bronzées. Le caleçon du jeune homme ne demandait qu’à libérer son sexe empli de désir. Ils se donnèrent l'un à l'autre... lentement, timidement ils arrivaient à entendre la musique de leurs deux coeurs à l'unisson...Ils se découvraient mutuellement au travers les caresses qu’ils se donnaient. Etait-ce la douceur de la nuit ou la chaleur de leurs corps qui les faisaient transpirer ainsi...les amants n'auraient pu le dire mais tout leur était égal...ils étaient là, ensemble et heureux. Un peu plus tard, leurs corps repus d'amour, ils se sont relevés et main dans la main s'en sont allés vers la rivière qui chantait à quelques pas de là.... Ils se sentaient seuls au monde et heureux comme jamais...Le jeune homme réalisa qu'il n'y aurait plus de moment aussi magique que celui ci mais il n'en avait cure... Philibert avait trouvé sa nymphe .....Il la reverrait de ça il en était sûr, même si cette relation ne les menait nulle part, il fallait absolument que leur histoire naisse et continue.
Jamais le jeune homme n’aurait pensé qu’il pourrait un jour faire l’amour avec une autre femme que la sienne et pourtant....il était subjugué ; Adélaïde ne comprenait pas ce qui lui arrivait car pour elle aussi c’était une première fois....jamais elle n’avait osé mais....le reverrait-elle ? Les amours interdits ne sont-ils pas les meilleurs car partagés par le désir du corps de l’autre....ne rien savoir de sa vie lui était égal...le mystère entretenait le pouvoir de séduire et Adélaïde aimait ça...
Il est arrivé chez elle un matin de la semaine suivante sûr de son pouvoir et de sa jeunesse. Sans un mot il l'a enlacée, embrassée voluptueusement sans lui laisser le temps de la réaction. La surprise était totale. Là encore, ce fût lui qui commença à la déshabiller : Elle portait un chandail et une jupe courte. Philibert commença par la jupe qu’il fit glisser en un tour de main puis remontant longuement les mains dans le dos de la jeune femme il arriva enfin à hauteur des épaules pour en un instant lui retirer son chandail. Il n’avait cessé de lui embrasser la nuque, le cou, les yeux, il avait continué de lui murmurer à l’oreille pendant tout ce temps, enfin, elle lui révélait son corps, ses seins se dressaient et appelaient les mains de l’homme. Pendant qu’elle libérait le bas ventre de son amant des vêtements qu’il portait celui-ci lui suçait le bout du sein gauche avec gourmandise.
Tout doucement, elle le dirigea vers le salon... plus apte à recevoir leurs ébats que le corridor. Le plaisir fût intense, la découverte aussi. Que lui arrivait-il ? La jeune femme ne se reconnaissait plus, elle oubliait tout et en voulait encore plus. Elle se disait simplement qu’enfin elle se libérait, n'avait plus peur de son corps et le laissa parler ;Sa bouche courrait sur le corps du jeune homme, s’arrêtant de temps à autre pour apprécier encore plus la douceur de la peau, les contours des muscles qui se bandaient à l’envie de la bouche... Dieu que ça lui faisait du bien d'être enfin, pour un instant, la personne que dans sa tête elle était. Elle le laissa la caresser, lui offrit son entre-jambe sans aucune hésitation... Que c’était merveilleux de sentir sa langue sur elle, en elle. Elle n’aurait jamais imaginé que le plaisir puisse être si intense lorsqu’on se laisse aller à la gourmandise. Il remonta sa bouche le long de son ventre en jouant avec sa langue comme elle l’avait fait quelques instants plus tôt...Elle frissonnait, attendait ; Elle ne voulait plus qu’une seule chose à cet instant : qu’il entre en elle, qu’il la transporte vers le plaisir sans aucune autre manière. Lorsqu’enfin le corps de son amant la recouvrit et que son sexe entra en elle, son corps ne répondit plus et reçut le plaisir de Philibert avec volupté. Leur respiration se calma, ils restèrent allongés en se regardant, se souriant...leurs lèvres seules se cherchaient.
Malheureusement, l’heure de partir avait sonné ; le jeune amant avait des contraintes qu’il devait apprendre à gérer. Dieu qu’elle aurait aimé que cela dure encore et encore. Adélaïde le laissa partir vers sa vie et se demanda s’ils se reverraient. Elle n'avait pas besoin de lui finalement, la jeune femme le savait. Il la rappela, elle dit oui... voulait être sûre de ne pas s’être trompée. Son corps, une fois encore, se livra. Elle savait maintenant que cette enveloppe ne lui ferait plus peur, que son esprit saurait s'envoler quand elle le désirait. Attendre le moment où elle livrerait son corps et son âme à la personne qu'elle désirait sans avoir peur et sans aucune pensée négative lui était maintenant possible. Un pas de géant était franchit.
Adélaïde veut parler de cette aventure comme si elle avait encore besoin de se justifier. Expliquer pour comprendre le feu qui brûle en elle, comprendre pourquoi et surtout comment cela pouvait lui arriver à elle si pudique, si timide...Non, il ne faut pas chercher à comprendre...la vie est là et prendre tous les moments bénis qu’elle lui donne suffit à son bonheur. La jeune femme s'était promis de ne plus le revoir, d'arrêter cette relation qui ne menait à rien. Quand Philibert lui a demandé de le rejoindre dans la vieille maison sa décision est prise....elle va le lui dire ; ne plus se revoir, ne plus se contacter....ne plus faire l’amour avec son jeune amant, il lui semble que c’est indécent.
Elle arrive à l’adresse donnée et a le secret espoir qu’il ne sera pas là...ne pas avoir à donner d’explication serait si simple. Le jeune homme est là, dans l'encadrement de la porte et le soleil le fait ressembler à une sculpture tant il est immobile. Il avance vers elle, la prend dans ses bras, pose sa bouche avide sur ses lèvres, l’embrasse à pleine bouche. Ses mains parcourent le corps raidi de plaisir. Elle a l’impression qu'il sait que ce serait la dernière fois, peut-être. Philibert prend tout son temps pour pouvoir mieux la contempler, imprimer son image à jamais dans sa mémoire ; Adélaïde savoure ce moment comme jamais ça ne lui était arrivé. Il la couche sur le lit et commence lentement à ouvrir la robe fermée par des petits boutons de cèdre, matière si douce, ils sont en forme de cœurs, sont si petits...un à un ils cèdent aux doigts experts de l’homme ; puis les mains se perdent sur le dos de la jeune femme pour aller chercher l’accroche du soutien-gorge qui cède là aussi comme par enchantement. Il la regarde toujours sans un sourire mais si fixement, si intensément ....Les mains du jeune homme reviennent sur les seins, il les prend, les caresse du bout des doigts comme des objets fragiles...ils se gonflent de plaisir, les tétons se dressent et se raidissent...Adélaïde gémit, sourit, ferme les yeux dans l’attente des mouvements de son amant.

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Elle sent la bouche se refermer sur le sein gauche, la langue jouant avec le téton et l’autre main se promenant sur le sein droit... c’est si bon, si envoûtant...il se met sur elle, descend lentement la bouche le long du ventre, ne lâche pas le sein droit et continue de jouer avec...La respiration d’Adélaïde se fait haletante...Sans aucune autre manière la main gauche de Philibert se place sur le sexe de la jeune femme ; l’homme, à genoux sur les cuisses de sa maîtresse, se redresse et contemple ce corps abandonné. Il arrête ses mouvements ; lui aussi sent sa respiration se saccadée, qu’elle est belle ...Ses mains maintenant s’emparent de la petite culotte de dentelle rouge et la font descendre le long des cuisses, lentement, mettant ainsi en évidence toute la beauté de l’entre jambe de la jeune femme....les gémissements d’Adélaïde sont plus fréquents, plus forts aussi...Elle a ouvert les yeux pour le voir, lui aussi respirer car l’entendre ne lui suffit plus. Il pose sa bouche sur le pubis...embrasse, lèche et introduit sa langue à l’intérieur la plus intime de la jeune femme...Les gémissements d’Adélaïde sont si rapprochés, si fréquents qu’il sait déjà que le plaisir va venir ; ses soubresauts le font sourire intérieurement...ses mains sont revenues sur les seins lourds de la jeune femme...tout ce corps à la merci du plaisir ne répond plus...il est aux ordres de son amant...et se libère, enfin, dans la bouche bien-aimée...Elle gémit de bonheur...se relâche et devient pantin...Sa respiration est saccadée ; Philibert se couche au côté de sa maîtresse, la laisse reprendre ses esprits...il sait déjà qu’elle va devenir dans quelques instants la guide de son plaisir. Elle se lève, ôte sa robe ouverte et les sous-vêtements que Philibert n’a pas entièrement libéré...elle lui prend les mains et l’attire à elle...Docile, il se laisse aller aux ordres non dits de la jeune femme ; elle lui prend le visage entre les mains, pose sa bouche sur ses lèvres, lui entre-ouvre avec sa langue et lui mordille la lèvre inférieure...avant de l’embrasser avec passion.
Les mains d’Adélaïde se perdent sous le T-shirt moulant de son jeune amant...elles caressent le torse, s’attardent sur les tétons qui sous la pression des doigts se durcissent. Elles jouent avec, les pincent sagement mais très sûrement...La jeune femme sait qu’il adore...le petit jeu dure quelques instants qui semblent une éternité à Philibert....les mains sont maintenant parties sur le dos et explorent lentement les reins, la colonne vertébrale...il veut qu’elle arrête, qu’elle le libère de son vêtement...elle est si proche de lui qu’elle peut sentir son désir au travers du pantalon...elle sourit...il attendra encore un peu. Ses deux mains remontent lentement le T-shirt vers la tête de son amoureux, il lève les bras pour qu’enfin cette seconde peau lui soit enlevée. Alors, elle embrasse le torse, les seins...sa bouche descend lentement vers le nombril... elle s’agenouille, lui enserre la taille de ses mains, pose son front sur le bas- ventre de l’homme et savoure cet instant...Elle est la maîtresse du jeu maintenant...Elle relève doucement la tête, lui sourit tout en libérant la ceinture du pantalon, elle ôte un à un les boutons, sans précipitation...faire durer le plaisir, l’envie...Les mains de Philibert se perdent dans la chevelure feu de la jeune femme...et la dirigent vers son bas-ventre ; il sourit, soupire, gémit...Dieu que c’est bon ce moment où tout va basculer...Les mots qu’il lui murmure sont à peine audibles mais elle les devine ; enfin, elle descend le pantalon et le caleçon...enfin, elle voit ce sexe gonflé de désir, enfin elle le touche, joue avec, enfin...elle y approche la bouche, l’embrasse, y fait courir sa langue...elle descend si bas que son amant ne peut retenir les gémissements de bonheur, il ferme les yeux pour mieux apprécier le moment...les mains se font plus fermes sur la tête d’Adélaïde...La langue de la jeune femme sent monter le plaisir, sait qu’il va exploser d’un instant à l’autre...et reprend le sexe dans sa bouche pour l’y accueillir....le breuvage est doux, exquis...elle ne veut rien perdre, garde encore un instant le sexe prisonnier de sa bouche...Philibert gémit et caresse les cheveux, ses jambes tremblent, son corps transpire...il aimerait que cela continue encore et encore...revivre ce moment...Enfin, Adélaïde s’éloigne un peu de lui, se relève et se blottie contre lui ; il cherche sa bouche, ses lèvres...l’embrasse avec passion. Les mains du jeune homme sont maintenant sur les fesses de la jeune femme, les pressent...elles sont si ferme ; lentement, elles remontent le long du dos, prennent les seins qui n’attendent que cela...Le jeu, pour aujourd’hui est terminé ; il faut partir...ils le savent, Philibert ne peut se permettre le moindre écart s’il veut revoir sa maîtresse et ne pas justifier son retard. Le regard plongé dans les yeux de la jeune femme est si tendre, si doux...il ne peut se détacher d’elle mais il le faut pourtant...c’est leur choix...la punition est terrible...se rhabiller, se séparer après seulement ces quelques minutes de fin de jeu...pas le temps de profiter de l’apaisement des corps...Il rompt le silence en lui demandant de revenir...il peut se libérer dans trois jours...toute la matinée...ils auront trois heures pour eux seuls... La jeune femme s’entend répondre oui alors qu’elle s’était promis le contraire... cet homme est un aimant qui l’attire avec tant de force.
Sur le seuil de la maison abandonnée ils échangent un dernier baiser passionné en se tenant les mains....Leurs yeux s’accrochent et se comprennent...c’est l’heure, il faut se séparer...Chacun part de son côté sans se retourner, surtout pas... Adélaïde se prépare...Trois longues journées sans lui ! Elle porte les dessous qu'il affectionne particulièrement car elle sait qu'il y est sensible : Le petit soutien-gorge rouge et noir garni de fine dentelle, la petite culotte assortie, la robe rouge qu’elle portait la première fois ainsi que les escarpins assortis finiront de l'habiller. Un peu de parfum derrière les oreilles et sur le nombril pour que tout soit parfait....elle est fébrile, elle va le voir...Elle relève ses cheveux et les emprisonne dans une pince nacrée, elle aime avoir le cou libre de recevoir ses baisers... Il lui faut juste attendre l'heure, cela va être long mais elle est devenue patiente, elle se dirige vers la maison du bonheur en se promenant, en respirant le doux parfum des fleurs qui ornent le pont près de chez elle ; Adélaïde prend le temps de cueillir une petite fleur bleue dont elle a oublié le nom mais dont les pétales sont si doux au toucher...ils lui rappellent la peau satinée de son amant...

Elle adore aller dans cette petite maison abandonnée où il a su y aménager un petit endroit romantique à souhait avec les rideaux fleuris pour cacher la fenêtre aux carreaux cassés, la couche avec les draps blancs et la couverture assortie aux rideaux est tellement douce.... Les draps étaient là mais....ils n'avaient jamais le temps et l'envie de les défaire, ils donnaient simplement de la chaleur à la couche ; Il y avait aussi les petites bougies parfumées à la fraise...parce qu’elle adorait cet odeur de fruit...mais pour Adélaïde tout n'était que détails...tout devenait merveilleux dès qu'il entrait dans la pièce, tout lui ressemblait : il avait beaucoup de goût. Dans le même temps elle se maudit d'avoir, une fois encore, cédé à sa demande....Elle sait qu'il ne faut pas, que ce n'est pas vraiment ce qu'elle souhaite mais l'envie de ce corps est si forte, elle ne peut l'expliquer...comment fait-il pour la rendre si fragile, tellement à sa portée ??? Elle en est presque soumise, prête à tous les fantasmes de cet homme qui pourtant ne lui est rien sinon un désir de corps, une envie d'arrêter le temps qui passe...
Sans qu’elle s’en rende vraiment compte elle est arrivée à destination.....ses pas ont-ils été si rapides ??? Il est déjà là...comme souvent...il lui sourit et elle oublie le présent....vite ses bras, ses baisers, son amour....tout le reste n’a plus aucune importance ; seules son odeur et ses ardeurs ont de la valeur à ses yeux. Elle sait par avance que ses doigts vont voler sur ses hanches, qu’ils vont la faire frémir encore et toujours, qu’ils vont aller chercher le plaisir sur ses seins, ses reins... Philibert lui fait l’amour avec ardeur et passion, ne lui laisse pas le temps du répit, ne veut pas qu’elle bouge...Elle doit se laisser faire...c’est le jeu du jour... la fermeture éclair de la robe ne résiste pas, les sous-vêtements sont retirés sans que la jeune femme s’en aperçoive...il lui a soulevé doucement les fesses pour pouvoir mieux retirer la culotte, il continue de sourire tout en se posant à genoux sur elle, encore...il aime la sentir à sa portée...elle étend les bras pour lui retirer la chemise bleue qu’il porte aujourd’hui et qui lui va si bien...assortie à la couleur de ses yeux...vite, les boutons doivent lâcher, elle veut voir la peau, la toucher, la sentir...ses mains se promènent maintenant sur le torse du jeune homme, elle soupire d’aise et ferme les yeux...Philibert joue avec les seins de sa maîtresse, lui mordille les tétons qui se dressent de plaisir...les gémissements d’Adélaïde décuplent les mouvements du jeune homme, ses doigts courent sur le bas ventre...les mains écartent les cuisses pour mieux caresser, mieux donner...Il embrasse enfin l’endroit qu’il aime tant tout en écartant encore plus les cuisses fermes et douces de sa maîtresse...Il ne veut rien aujourd’hui, il donne seulement, c’est une satisfaction tellement merveilleuse pour lui...Adélaïde a rouvert les yeux, ne voit que la tête de son amant, la saisie de ses mains restées libres et lui demande doucement de se relever, de la laisser elle aussi le caresser...Pour la satisfaire pleinement, il lui accorde ce plaisir, la prend dans ses bras et la laisse lui ouvrir le pantalon...elle le descend juste un peu, juste pour pouvoir, enfin, prendre ce sexe qu’elle adore, qu’elle désire...Il est resté à genoux ; Adélaïde s’est allongée et porte sa tête sous son amant...Là, doucement, délicatement, elle commence à se faire plaisir en jouant avec sa bouche sur les testicules de Philibert. Elle sent le corps se raidir, les jambes devenir plus fermes, il lui soulève un peu la tête pour que les mouvements soient plus faciles et surtout parce qu’il veut l’emprisonner et la diriger...elle remonte sa bouche lentement sur la verge gorgée de plaisir, prend son temps pour enfin arriver au gland qui est prêt maintenant à se perdre dans la bouche de la jeune femme...Non, il ne veut pas, il veut la pénétrer, il veut sentir son corps sous le sien, il veut ... il veut tant et tant...avec toute la force de son âge et l’agilité dont il est capable, il s’allonge sur la jeune femme et quand son sexe entre en elle, l’explosion de plaisir est si forte pour les deux amants qu’ils sont surpris de s’entendre gémir aussi fort ; leurs corps haletants transpirent et les mains de la jeune femme glissent sur le dos de son amant ; il l’a épuisée, la menée, une fois encore, sur ces rives dont elle ne connaissait rien il y a encore quelques semaines.
Elle s’est encore donnée à lui sans compter et avec confiance...Dieu qu’il est beau et tendre. Il lui fait découvrir les jeux de l’amour et elle en redemande... cela devient dangereux de se laisser aller comme ça....Tant de choses à faire avec son corps, elle n’en avait jamais eu conscience ; elle le savait mais ses partenaires ne lui avaient pas donné cette envie de faire, elle n’avait jamais osé...elle se découvre et apprend à faire don d’elle-même sans penser à rien juste aux plaisirs des jeux de l’amour ; Savoir donner et recevoir : le secret de leurs étreintes se trouve dans ces quelques mots. Qu’il ne lui devienne surtout pas indispensable ....Il a sa vie, elle, la sienne et ces instants de plaisirs doivent restés rares mais intenses. Adélaïde pense à tout cela en se rhabillant, il faut qu’elle lui parle... IL lui devient de plus en plus difficile de ne pas répondre aux demandes de son amant ; Jusqu'où ira cette relation charnelle...ses sens sont maintenant en éveil et ne demandent qu'à s'exprimer ; elle sent qu'elle doit se mettre en retrait quelques temps mais la raison n'a plus le dessus....elle devient gourmande de ce corps, de son odeur, de sa douceur, de sa jeunesse ... Le jeune amant sait jouer avec elle, il devine toujours ce qu'elle désire et il le fait sans rien demander, sans rien dire....juste en murmurant et en souriant il commande son esprit et elle n’en a cure.

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Leurs étreintes se font de plus en plus fougueuses et aventureuses, les jeux ne sont plus si sages mais si intenses que la jeune femme en oublie sa pudeur et plus rien ne la retient. Elle vit sans se poser de questions. Elle lui donne chaque parcelle de son corps qu’il caresse, embrasse...Philibert sait que les doigts de la jeune femme se font plus habiles de jours en jours, qu’elle sait où les poser pour que lui aussi puisse perdre la notion du temps ; il n’a plus besoin de diriger les mains, elles vont seules au creux de ses reins, seules sur sa poitrine, sur son bas-ventre... Plus les jours passent et plus elle change....pour rien au monde Adélaïde n'aurait manqué ces rendez-vous dans la maison abandonnée... Il lui arrive même parfois de s’y rendre sans raison, juste pour humer son parfum et surtout pour se rendre compte que rien ne change en leur absence, il ne faut pas...surtout pas...elle aime cette pièce.
Il ne se passe plus une semaine sans qu’ils ne se voient. De plus en plus longuement. Le jeu devient vraiment intense et Adélaïde a vingt ans et pleins de projets maintenant ; avec lui, sans lui peu importe...elle sait que l’avenir est là car son amant lui a donné confiance en elle ou tout au moins en son corps et elle sait qu’elle peut maintenant s’en servir pour le plaisir et avancer dans la vie. Philibert lui manque; ils se voient trois fois par semaine et ont envie de passer des jours, des nuits ensemble. Seulement Adélaïde sait que c’est impossible ; le jeune homme ne peut s’absenter de chez lui le soir : il a une vie de famille et elle ne veut pas que ce bel édifice s’écroule ...l’amour n’est pas présent dans cette relation et de toutes les façons la jeune femme ne conçoit pas sa vie avec lui....impossible sans amour, il n’y a pas de place pour ce sentiment, la relation serait différente et perdrait de son charme et de son attrait. Adélaïde ne sait plus comment faire, elle est perdue. Il faut qu’elle se rende dans la maison, dans la pièce arrangée avec sensualité. Il faut qu’elle respire cette odeur si particulière qui y règne.
Sans qu’elle sache vraiment comment les choses arrivent, il est là, le regard perdu dans ses pensées...Pourquoi est-il venu lui aussi ? La force de l’attrait est-elle si forte ? La jeune femme rougit en imaginant déjà ce qu’il va se passer...Elle le sait, ils ne vont pas pouvoir rester là sans faire l’amour, la situation est incroyable, Philibert aussi le sait. Il la déshabille déjà du regard et imagine la suite qu’il va donner à la rencontre qui n’était pas programmée. Il s’avance vers elle lentement, très lentement en lui souriant et en lui murmurant des mots qu’elle n’entend pas mais qu’elle imagine très bien. Adélaïde reste immobile et ne peut détacher son regard du corps de cet homme ; elle aussi le déshabille déjà, invente ce qui sera dans quelques instants. Le désir des bras, de la bouche, des mains la paralyse. Philibert est si proche maintenant qu’elle peut sentir son parfum envoûtant. C’est une odeur sucrée, douce qui met ses narines en éveil...une odeur de fruits sauvages, de bois, de soleil... Elle peut entendre les mots qu’il continue de lui murmurer, elle ne tient plus il faut absolument qu’elle lui tende les mains, qu’elle le mette à nu pour pouvoir toucher sa peau... Il la prend si brusquement par la taille qu’Adélaïde en a le souffle coupé, aussi lentement qu’il était venu à elle, le jeune homme la conduit vers le lit. La jeune femme est si surprise qu’elle ne dit rien et se laisse faire sans la moindre résistance. Enfin, il la couche, la regarde en souriant et sort de dessous l’un des oreillers un foulard qu’elle n’avait jamais vu. Philibert joue avec, tout en la contemplant. Elle ne dit toujours rien, attend en sentant le désir de cet homme monter en elle. Les seins raidis par le désir se dessinent sous les vêtements alors doucement il s’agenouille près d’elle et commence à lui déboutonner la robe qu’elle porte pour la première fois...intérieurement heureuse d’avoir fait ce choix. Les mains de son amant remontent le long des reins en la caressant et arrivent à la hauteur de la lingerie ...Son amant, enfin, lui enlève le reste de vêtements qu’elle porte ....son corps n’est que désir, plus aucune partie de son être n’est insensible , elle frissonne ; A son tour, elle déshabille Philibert avec toute la douceur dont elle se sait capable ...lentement, doucement juste pour le plaisir de le voir lui aussi s’emplir du désir de l’autre....le jeu peut commencer.
Toujours sans un mot, le jeune homme entreprend de lui bander les yeux et Adélaïde est tellement confiante qu’elle se laisse faire comme toujours. Elle ne verra rien de lui mais ses sens seront en éveil et c’est le principal ; l’attente de sentir ce qu’il va faire d’elle, de son corps... Il lui demande de ne pas bouger, de se laisser embarquer vers un lieu d’où on revient repu mais comblé et elle accepte en sachant que tout à l’heure ce sera elle qui aura le pouvoir de faire de lui ce qu’elle veut, de l’emmener où elle veut...Elle devine le sexe de son amant sur ses seins, elle attend de moins en moins patiemment qu’il la prenne avec toute la force de sa jeunesse. Le jeune homme lui caresse le corps avec son sexe, lui baise les seins, les reins, le ventre, les cuisses...toujours avec lenteur...Adélaïde ne voit pas où la bouche va aller, ne sait pas ce qu’il va faire ...elle sent juste les mains, la bouche, la langue....elle frémit encore et encore, gémit de plus en plus fort, se mord les lèvres pour ne pas crier son plaisir...Elle aussi veut prendre part au jeu, elle aussi veut être le maître du jeu pour un instant... Philibert a deviné l’envie de la jeune femme mais il veut encore et encore la sentir vulnérable sous ses mains, le jeu le rend fou de désir pour la jeune femme. Enfin, il cède, retire lentement le foulard des yeux de sa maîtresse et le lui tend en souriant et en la regardant amusé et curieux de savoir ce qu’elle va faire.

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Adélaïde entreprend de lui enserrer les mains avec le foulard...elle ne veut absolument pas qu’il puisse reprendre le dessus en la caressant, en la dirigeant là où il le veut...sans aucune autre manière, elle prend aussi le T-shirt de son amant et lui cache les yeux...enfin, elle est la plus forte pour quelques instants... C’est elle qui lui murmure des mots doux en lui suçant le lobe de l’oreille, c’est elle qui s’allonge sur lui, c’est elle qui promène ses mains sur ce corps qu’elle aime et désire au plus profond d’elle-même... Adélaïde l’embrasse à pleine bouche et termine son baiser en lui mordant la lèvre inférieure...petit cri de Philibert, petit sourire aussi, il ne pensait pas qu’elle serait capable de ça...Il ne peut rien faire, ne la voit pas mais imagine le regard de sa maîtresse...il sait qu’elle savoure cet instant....il sait qu’elle en éprouve un plaisir infini...Il sent le corps de la jeune femme frémir sur le sien... Enfin, les mains douces descendent sur le torse, caressent, courent sur le corps...enfin, elles arrivent sur son bas ventre et le jeune amant ne peut plus contenir les gémissements de plaisir...il oublie tout et se donne à elle entièrement... Adélaïde joue avec le sexe de Philibert...elle se caresse les seins, elle le prend dans sa bouche, le retire, le laisse pour mieux le reprendre dans les secondes qui suivent. Le jeune homme aimerait tellement lui retenir la tête avec ses mains mais cela lui est impossible...il veut se relever mais la jeune femme fait preuve d’une force qu’il ne lui connaissait pas en le recouchant...Enfin, elle s’assoit sur le sexe gonflé du jeune homme et entreprend les mouvements de va et vient qu’il affectionne tant...Les mains de sa maîtresse sont maintenant en appui sur son ventre...Elle gémit, respire de plus en plus vite et accélère ses mouvements... Sans qu’il s’en rende compte ses mains sont libérées et enfin, il peut la tenir, il peut lui caresser les seins, il n’en peut plus de ce désir, de ce plaisir...tout comme elle....L’explosion du plaisir est si forte qu’ils ne peuvent retenir les larmes qui coulent sur leurs joues, c’est tellement merveilleux cette entente des corps... Jamais encore, leur plaisir avait été si intense. Les corps des deux amants reposent maintenant côte à côte, leurs mains liées si fortement que leurs doigts en sont blancs...comme elle avait eu raison de venir. Une nouvelle étape est franchie, le jeu devient fort, dangereux mais quel bonheur !!!
Naturellement ils se sont mis à se raconter comme jamais auparavant, à mi- voix pour ne pas briser le charme ; La jeune femme se retrouve blottie contre lui pour mieux l’écouter, entendre son cœur battre, sentir encore sa peau si douce ; Philibert la respire tout en parlant et il est heureux de l’avoir rencontrée car pour lui aussi cet amour est nouveau, il lui suffit tellement, le don est intense. Rien d’autre ne compte dans ces moments là....tout est mis à l’index, le monde n’existe plus. Le moment de la séparation arrivé, il leur faut reprendre le cours de la vie ; le jeune homme se lève le premier et l’aide à se mettre debout...ils se rhabillent en silence, en se souriant. Leurs corps sont fourbus et apaisés. Adélaïde, la première, demande à le revoir le lendemain...Il lui répond par la négative car il travaille toute la journée mais il lui promet qu’il sera là le jour d’après avec une surprise. Elle est heureuse et fière de lui sans trop savoir pourquoi. En arrivant chez elle, une lettre l’attendait....elle ne connaissait pas l’écriture et fût intriguée car elle n’avait pas l’habitude de recevoir de courrier personnel....mis à part ses factures et les publicités jamais encore le facteur ne lui avait apporté ce genre de lettre. Adélaïde monte vite chez elle et ouvre enfin l’enveloppe...curieuse...son regard se dirige vers la signature car elle veut savoir qui a bien pu lui écrire. Un grand sourire éclaire son visage....Philibert !!!! Elle est heureuse de lire son prénom, heureuse de découvrir son écriture...comme une enfant qui vit pour la première fois une histoire d’amour...Mais pourquoi lui a-t-il écrit ? Tout simplement il lui explique qu’il ne peut plus se passer d’elle, de son corps et qu’il veut juste qu’elle lui accorde un week-end en tête à tête, il a son idée pour expliquer son absence à son entourage et Philibert sait que pour Adélaïde ce n’est pas un problème alors il lui demande de dire oui, d’accepter ces deux jours seuls au monde...
La jeune femme comprend mieux le regard, le sourire...il savait qu’en rentrant chez elle Adélaïde trouverait la lettre...Il avait agit en connaissance de cause, avait avancé ses pions sans qu’elle le sache et... réussit. Elle compose son numéro de téléphone et appelle...jamais encore elle ne l’avait fait...des messages écrits tout au plus...mais il fallait qu’elle entende sa voix encore un peu avant de lui donner sa réponse ; Elle ne savait pas ce qu’elle devait faire... Elle avait envie de dire oui mais elle avait peur...plus l’habitude de partager des nuits, des journées entières, plus l’habitude de partager la vie au quotidien ; elle savait que c’était juste une escapade de plaisir mais malgré tout un pincement au cœur se faisait sentir....si par la suite, des sentiments autres que ceux qu’elle avait pour lui jusqu’à présent se manifestaient ?? Adélaïde se ressaisit et attend qu’il réponde...personne ne décroche...elle est triste mais comprend très bien que ce n’est pas facile pour lui ...Sa femme est à la maison, ne pas faire de faute, ne rien gâcher... La jeune femme envoie un message pour lui expliquer qu’elle a bien reçu sa lettre, qu’elle lui fait plaisir mais il faut qu’il comprenne bien ...Elle doit réfléchir...ne pas lui faire mal surtout, que Philibert ne pense pas qu’elle ne veut plus de lui...c’est terrible, elle tremble .... Elle sait qu’elle le verra dans deux jours mais ne peut attendre...ses doigts courent sur le clavier pour expliquer qu’elle s’accorde ces deux journées pour réfléchir à ce qu’elle va répondre...Ca y est, le message est envoyé...attendre la réponse....Deux heures plus tard Adélaïde n’a toujours rien reçu, elle commence à s’inquiéter car jamais encore ça n’avait été si long... Le lendemain matin, son téléphone reste muet...incompréhensible...La jeune femme n’arrive pas à se détacher de l’esprit l’image de cet homme...pourquoi ce silence ? Est-il fâché de la réponse qu’elle lui a donnée ? Toute la journée Adélaïde a fait les cents pas dans sa maison, regardant dans la penderie ce qu’elle allait prendre comme vêtements car oui...elle avait pris sa décision, elle allait partir pendant ces deux jours avec lui, son corps en avait besoin, ses sens étaient déjà en éveil... Il avait fait un temps superbe toute cette journée d’automne mais elle n’en avait cure... La jeune femme était restée chez elle...en attente du message ...Vers 23 heures, elle décide de se coucher...tout est prêt pour le lendemain, elle aussi, mais il faut qu’elle dorme, qu’elle se repose et se vide l’esprit. Ne jamais se poser de questions, JAMAIS telle était leur devise...vivre chaque jour comme si c’était leur dernier. Elle ne pouvait s’y résoudre pourtant.

Il est presque une heure du matin ...La sonnerie de la porte se fait entendre... non, impossible, elle rêve, qui peut venir à cette heure tardive ? Une seconde fois le bruit retentit...Adélaïde se lève d’un bond et va jusqu’à la porte mais elle n’ose ouvrir et d’une voix craintive demande qui est là... Moi, entend-elle, juste moi. Son cœur se met à battre la chamade...elle aurait reconnu cette voix entre mille...Vite, un tour de clé, vite elle ouvre la porte et sans réfléchir se jette dans ses bras... Il la serre très fort contre lui et ne dit rien, lui caresse les cheveux comme on le ferait pour une enfant perdue, lui chuchote des mots tendres et la conduit à l’intérieur...ne pas rester sur le pas de la porte, ne pas perdre de temps.... Philibert lui explique qu’officiellement il est parti pour une conférence dans le sud de la France et qu’il ne rentrera que lundi dans la journée...Il a tout arrangé et ils vont être tranquilles et libres deux jours et trois nuits...enfin, partager des heures et des heures de bonheur et de complicité, enfin se connaître un peu plus, il est impatient de cela. La jeune femme oublie ses interrogations, elle le conduit tout naturellement dans sa chambre, endroit où, jamais encore, il n’est allé. C’est elle qui prend l’initiative de le déshabiller, elle se sent en sécurité, plus forte et elle ne saurait dire pourquoi mais la petite voix intérieure le lui rappelle...tu es la maîtresse des lieux, tu connais ta maison et tu sais ce qu’il faut faire pour qu’il s’y sente à l’aise. Le jeune homme ne parle plus et attend qu’elle ait terminé de le dévêtir...Il est impressionné par la détermination de la jeune femme, jamais encore elle ne s’était manifestée de cette manière.
C’est elle qui le couche sur le lit, elle qui commence le jeu et ce n’est pas pour déplaire à son amant...Il sent son odeur et son envie, il en est empli lui aussi et il sait qu’il n’y aura pas d’astreinte d’horaire qu’ils vont avoir tout le temps pour aller au bout de leur désir. Le jeu va être plus intense, il sait aussi qu’il va s’endormir contre elle, se réveiller avec elle dans ses bras et c’est son rêve depuis le premier jour. Adélaïde s’empare de ce corps et le fait parler, chanter, crier tour à tour sans jamais lui laisser le temps de se reposer ; Philibert est surpris par tant de démonstration, enfin, elle se libère complètement...Il n’a plus besoin de lui demander de venir sur lui, elle le fait naturellement et sait exactement où positionner ses cuisses. Il en est heureux et sait déjà qu’il gagne la partie. A son tour, il joue avec le corps de sa maîtresse, il sent toute la passion dans et sur le corps, il voit naître le désir, il sait exactement où il doit poser ses mains, où ses doigts doivent s’arrêter...L’homme redevient le maître du jeu et son plaisir est décuplé ; ne pas la laisser reprendre le dessus, la conduire sur les rives du bonheur et ne pas s’arrêter...le corps devient pantin et répond à toutes les demandes sans complexe. Il l’entend gémir, la voit sourire et entend les demandes avant qu’elles ne soient exprimées. L’entente est parfaite, ils sont en osmose. Repus d’amour et de plaisir les deux amants s’endorment enfin, le jour va se lever...les bruits de la ville deviennent plus denses mais eux n’entendent rien, ils sourient en rêvant aux jours à venir. Philibert se réveille le premier et son reflexe est tout simplement de prendre la jeune femme par la taille et de lui embrasser le cou...là, juste sous l’oreille... il sent le corps d’Adélaïde se raidir et l’amour qu’il porte à sa maîtresse se réveille aussi. Le jeune homme se ressaisit et se lève pour préparer le petit déjeuner qu’il rêve depuis longtemps de lui apporter ...Il revient dans la chambre avec le plateau ; Elle a encore les yeux fermés et un sourire se dessine sur son visage ; Le jeune homme est attendri par l’image du moment : un sein s’est échappé de dessous le drap et cela le fait sourire.
Il pose le plateau sur la table de nuit et s’assoit à côté d’elle ; doucement il lui caresse le bras et sa main se dirige naturellement vers le sein indélicat qui a osé sortir de la chaleur du lit...il suspend son mouvement et penche la tête pour juste embrasser le téton, c’est plus fort que lui... Enfin elle ouvre les yeux, le regarde avec tendresse, elle est heureuse et l’odeur du pain grillé lui fait sentir que la faim est présente...La jeune femme s’assoit et Philibert pose délicatement le plateau sur le lit ; lui aussi a envie de boire un café...il s’installe à côté de sa maîtresse et lui prend les lèvres pour le premier baiser de la journée...être sage pour l’instant, profiter du moment présent et laisser leurs corps en paix...Une conversation à bâton rompu s’installe et les rires fusent...tout les amuse. Après le petit-déjeuner ils décident de prendre leur douche ensemble, par jeu, toujours... et le désir les reprend...ils attendaient ce moment...c’est Philibert qui, le premier décide de lui savonner le dos, les reins, les cuisses... ses mains s’attardent mais il reste raisonnable, pour une fois...Adélaïde est surprise et un peu déçue...mais son tour vient et là...elle aussi reste raisonnable. Elle n’ose pas, se contente de laver le corps de son amant avec douceur, lentement...sans le regarder...un reste de pudeur ? Ils ne se parlent plus, sont gênés du moment...jamais encore ils n’avaient pris de douche ensemble ... Le jeune homme sort et lui tend la main pour l’aider ...c’est lui qui prend le premier la serviette et il entreprend de l’essuyer en la tenant dans ses bras et lui murmure des mots d’amour, des mots qu’elle aime entendre...Sa maîtresse ne bouge pas, se laisse faire et s’abandonne dans les bras vigoureux. Elle hume le parfum qui se dégage de cet homme, comme elle aime ça... lentement elle lui fait face, le regarde et lui prend sa bouche...c’est plus fort qu’elle...elle sent le bonheur dans les veines de Philibert, elle voit son désir et, encore une fois, ils s’abandonnent à leurs sens.... A la fin de la matinée, Adélaïde ferme la porte de sa maison, ils s’en vont, elle ne sait toujours pas où il l’emmène mais elle est confiante. Enfin, il lui avoue la destination : un petit hôtel dans la montagne...un endroit calme et perdu dans la nature...au milieu de nulle part...avec un bon petit restaurant...l’adresse lui a été donnée par son meilleur ami, son confident...qui sait tout de cette relation et qui la comprend.
...Le chemin leur paraît court ; enfin, ils sont arrivés et effectivement, Philibert ne lui a pas menti : l’endroit est merveilleux, tranquille, entouré de sapins ; les quelques arbres sont encore garnis de leurs feuilles devenues multicolores, une bonne odeur de sous-bois les accueille. La jeune femme ne se lasse pas du spectacle qui s’offre à eux...elle reste sans voix, le panorama est très beau, elle regarde son amant et le remercie d’un large sourire qui n’a d’autre effet que de le faire rire car il savait par avance qu’elle adorerait, un rire de soulagement aussi, ils vont, enfin, vivre ces deux jours pleinement. Ils sortent les bagages de la voiture et se dirigent vers l’hôtel. Arrivés devant la porte de la chambre, ils se regardent avec gourmandise en sachant déjà qu’ils vont y vivre des heures merveilleuses. La pièce est décorée avec raffinement : les rideaux et le dessus de lit sont en parfaite harmonie, le parquet brille, l’armoire cirée, le lit énorme et large rappelle à la jeune femme le lit de son enfance chez sa grand-mère et ne peut s’empêcher de se jeter dessus comme lorsqu’elle avait six ou sept ans...elle rit et invite Philibert à faire de même...ils s’enfoncent dans l’édredon...comme c’est bon de se laisser aller aux petits plaisirs de la vie...Ils se donnent la main et ne bougent plus, profitant au maximum de ces premières minutes d’intimité dans ce lieu magnifique. ...Oui, vraiment, cet endroit est un enchantement. La jeune femme est sûre qu’ils vont passer deux jours magiques... Ils se regardent tout en restant côte à côte, se sourient et se retrouvent enlacés sur le gros édredon...Premiers baisers doux, tendres sans aucune avidité...ils ont le temps, ils en ont conscience et profitent de chaque seconde avec simplicité et douceur. Tout en se caressant ils parlent d’eux encore et encore...les vêtements sont enlevés avec lenteur, chacun ceux de l’autre...ils ne font pas l’amour mais se caressent et se respirent simplement....Dieu que c’est un moment agréable que de savoir que la montre n’est pas contre eux pour une fois. Ils chuchotent plus qu’ils ne parlent pour ne pas briser cet instant qu’ils ont tant attendu. Les regards de Philibert sur le corps de sa maîtresse se font de plus en plus gourmands aussi décide-t-elle de se relever et se rhabiller ...elle a faim et veut descendre déjeuner...Elle rit à gorge déployée en voyant l’expression de surprise sur le visage de son amant...L’air de la montagne lui donne faim dit- elle....Lui pense qu’elle veut le faire languir...Il commence à bien la connaître, il comprend les regards, les sourires....mais Adélaïde ne le sait pas, n’en a pas conscience...Elle le regarde mettre ses vêtements avec des yeux gourmands mais elle ne s’approche pas...elle sait qu’elle ne pourrait résister à l’envie et elle lui murmure des mots qui laissent présager une après-midi envoûtante. Enfin, ils quittent la chambre et se dirigent vers la salle de restaurant ... elle est aménagée avec goût et discrétion ...les tables sont suffisamment éloignées les unes des autres pour que les conversations restent confidentielles, les plantes vertes qui ornent la pièce sont disposées de façon à ce que chacun se sente à l’abri du regard des autres...les larges baies vitrées laissent le regard partir vers la montagne, la forêt proche...le soleil donne aux feuilles d’automne de si jolis reflets...Adélaïde remercie le jeune homme d’un regard tendre et complice.... Tout est beau, trop beau se dit-elle tout à coup...un nœud se noue dans son estomac et elle ne peut se l’expliquer...aurait-elle peur de rester seule avec lui si longtemps ?
Ils s’installent à une table près d’une baie vitrée pour mieux apprécier le paysage et sentir les odeurs de la forêt par la fenêtre entre-ouverte. Le serveur s’approche d’eux et présente la carte... leur laisse le temps de choisir. Adélaïde est gourmande et ne sait que choisir...tout lui paraît si bon... Ca y est, elle a trouvé...Assiette de grosses crevettes roses sur un lit de salade et citron...rien d’autre que ça...elle sait déjà qu’elle va apprécier ce plat et qu’elle sera longue à le manger...elle en sourit de plaisir...Elle se décide pour un vin blanc de Bourgogne pour que ce soit parfait ....Philibert aussi à choisit : il opte pour un tournedos aux petits légumes, une salade verte accompagnée de ses fromages...un Bourgogne rouge accompagnera son repas...Pour le dessert...ils verront plus tard. En attendant d’être servis ils boivent un apéritif en se dévorant du regard...La boule revient dans l’estomac de la jeune fille...pourquoi ??? Elle ne comprend pas, tout est si parfait ; Philibert sent le malaise de sa maîtresse et l’interroge...Adélaïde lui en est reconnaissante, il la comprend car pour lui il en est de même...il s’interroge aussi, sent cette petite boule mais pour lui ce n’est que de l’angoisse : comment vont se passer ces instants qu’ils imaginent depuis plusieurs jours et qu’ils ont peur de ne pas employer de la meilleure façon. Leurs mains se frôlent, s’attardent l’une sur l’autre... La jeune femme sent monter la fièvre en elle...L’envie de jouer est la plus forte. Lentement, discrètement elle retire sa chaussure gauche et remonte le pied le long de la jambe de Philibert qui a un petit sursaut de surprise qui laisse vite place à un large sourire...Le petit jeu commence...séduire encore et encore, donner du plaisir toujours...Le pied de la jeune femme se fait entreprenant sur la cuisse de son amant...toujours très lentement, elle arrive à l’entre-jambe...appuie là où la sensibilité de Philibert est exacerbée....Ne rien laisser paraître, rester droit et serein...aux yeux des quelques clients du restaurant.

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Adélaïde le sait et en rougit de plaisir...elle est la maîtresse du jeu...pour le moment. Le serveur amène les plats commandés...petit intermède pour Philibert qui le remercie en pensée...il va pouvoir se détendre un peu car il a vu le regard gourmand que la jeune femme a posé sur son assiette. Très discrètement le serveur les laisse, comme s’il avait deviné que le moment était sacré pour eux. Avec une certaine nonchalance la jeune femme regarde son amant droit dans les yeux et commence à prendre entre ses doigts une de ces grosses crevettes, elle commence lentement à lui retirer sa robe rose qui libère le corps de la petite bête...Philibert est subjugué par le regard, les gestes lents mais précis...Alors il voit sa maîtresse porter doucement la petite bête à ses lèvres, ouvrir lentement la bouche et commencer à sucer le petit fruit de mer...de l’eau coule sur les doigts d’Adélaïde qui n’en a cure...elle continue à le regarder, continue à mettre le met délicat dans sa bouche et surtout... continue à jouer avec son pied...sur le sexe de son amant qui lentement s’emplit de désir....C’est une douce torture pour le jeune homme et Adélaïde en est consciente mais continue son petit jeu...mange une par une et avec la même nonchalance les fruits de mer...sourit en constatant que le jeune homme n’a pas touché à son assiette tout absorbé qu’il est de la regarder se faire plaisir ... Alors que la jeune femme porte à nouveau ses doigts à la bouche, Philibert l’interrompt et s’empare des doigts, les porte à sa propre bouche et les emprisonne avec leur butin...il suce les phalanges avec avidité et plaisir... Adélaïde le laisse faire et arrête la pression de son pied sur la verge gavée de plaisir...Leurs regards sont attachés l’un à l’autre, leurs yeux brillent de plaisir, ils sont seuls au monde...Moment béni et savoureux.
La dégustation reprend alternativement chez elle puis chez son amant ; il ne mangera pas son assiette, elle n’a aucune saveur à ses yeux...Avec délicatesse il lui sert un verre de vin, la regarde y tremper ses lèvres, admire cette façon gourmande qu’elle a de passer sa langue sur le bord de sa bouche pour ne pas perdre une goutte du breuvage qu’elle adore... Jamais encore ils n’avaient pris autant de plaisir, l’un comme l’autre, à partager un repas ...tous les deux aimeraient que cela ne finisse jamais... La dernière crevette...sans se parler, sans se quitter des yeux, ils décident de la partager...Philibert se penche le premier ; la jeune femme comprend et fait de même...elle met le fruit entre ses dents et attend...juste une seconde, la bouche de Philibert couvre la sienne et s’empare de la partie qui lui est destinée...en gardant leurs lèvres collées ils mangent et déguste cet instant... Ils reprennent leurs esprits, se séparent et pour mettre un terme à cet échange dégustent en silence le verre de vin qui les attend. Pour dissiper le trouble qui les étreint ils se racontent à mi-voix, se connaître, se reconnaître...Ils se décident sur ce que sera leur après-midi : une longue promenade dans les bois voisins, découverte de la nature ; Adélaïde n’est pas habituée à ce genre de promenade mais il veut lui faire découvrir ce qu’il aime, ce qu’il apprécie par-dessus tout ; elle accepte, heureuse de partager un peu de sa passion. Le dessert et le café avalés ils remontent dans la chambre pour mettre les vêtements adaptés à la promenade ; vite ne pas perdre de temps... Philibert a pris soin d’apporter un sac à dos pour contenir un petit en-cas ; il connaît la gourmandise de sa maîtresse...

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Ils empruntent le premier chemin venu, main dans la main...La jeune femme est détendue et curieuse ; elle écoute le jeune homme lui raconter les arbres, les fleurs sauvages ; elle apprend à écouter le chant des oiseaux....Elle ne lâche pas la main de son amant ; il la regarde à la dérobée et sourit...elle n’a pas idée de ce que sera la fin de la promenade, elle est confiante et à l’air si heureux. La marche des amoureux ralentit au fur et à mesure que le chemin devient pentu...Adélaïde n’a pas l’habitude et commence un peu à fatiguer mais elle ne dit mot...ne surtout pas le décevoir...Il est si heureux au milieu de cette forêt. Ils arrivent dans une clairière cachée derrière les fougères...Le soleil inonde cet endroit recouvert d’un lit de feuilles colorées par l’automne, un parfum d’humus arrive aux narines des amants : toujours main dans la main ils se taisent, se regardent et se rapprochent l’un de l’autre...Ensemble ils lèvent les yeux vers le ciel, regardent la cime des arbres qui protègent l’endroit magique et se retrouvent dans les bras l’un de l’autre. Philibert s’agenouille aux pieds de sa maîtresse, lui enserre les genoux et l’invite à se coucher sur le lit de feuilles....Elle lui obéit aussitôt sans se poser de question...L’odeur de la forêt l’enivre, elle adore l’idée...Jamais encore elle ne s’est donnée à un homme dans un endroit aussi charmant ; elle a un peu peur d’être vue par quelque promeneur mais ne dit mot car l’envie de lui est la plus forte.
Philibert entreprend de la déshabiller lentement en lui chuchotant les mots doux qu’elle aime tant ; elle ne le laisse pas terminer, c’est elle qui maintenant entreprend de lui ôter ses vêtements en se pressant car elle ne veut plus attendre...Ils sont à genoux tous les deux...Philibert se laisse aller aux ordres de sa maîtresse ; elle lui caresse le torse, lui embrasse les seins, ses mains se mettent à courir le long de sa colonne vertébrale...il ne peut rester insensible et lui aussi se met à la caresser tranquillement, embrassant les tétons tendus de la jeune femme...Toujours à genoux, Adélaïde renverse sa tête en arrière pour mieux apprécier l’instant, tend son buste à son amant, ses mains ont relâché le corps de Philibert et prennent appui sur les feuilles, mieux se tendre pour mieux recevoir....Il a compris l’invite et l’allonge sur les feuilles ; doucement il lui retire la petite culotte de dentelle rouge, pose sa main droite sur le petit triangle adoré et s’allonge à côté d’elle. Le soupir d’aise de sa maîtresse l’encourage à continuer...Elle est tel un pantin et n’entreprend rien, se laisse faire, se donne sans restriction....La tête de Philibert est si proche de son entre jambe maintenant que la jeune femme ne peut s’empêcher de la maintenir là ....là où elle sait qu’il va lui donner ce qu’elle veut ; Le jeune homme embrasse, lèche, hume...sa langue ne se lasse pas de parcourir le sexe, les cuisses...les gémissements d’Adélaïde l’encouragent ; il n’a plus qu’une seule envie maintenant : sentir dans sa bouche le précieux liquide de la jeune femme...le plaisir rien que le plaisir...il en aime le goût et le boit avec délice. Adélaïde, les jambes tremblantes, le regarde et lui sourit...elle sait que maintenant c’est elle qui va lui donner ce qu’il attend depuis qu’elle lui a donné cette envie tout à l’heure, au restaurant.
Elle l’allonge à son tour ...s’assoit sur ses cuisses, pose ses mains sur son torse et le regarde...il a le regard brillant, il attend...lui tient les hanches car il ne peut s’empêcher de sentir sa peau sous ses doigts mais ne fait rien de plus. Adélaïde se penche un peu pour le respirer et le caresse, joue avec ses seins, sourit en sentant le corps se raidir entre ses jambes. Elle se penche encore un peu et embrasse ce torse qu’elle connaît si bien maintenant...sa tête est maintenant à hauteur du bas ventre de son amant, elle se recule un peu sur les cuisses pour pouvoir mieux atteindre l’objet du désir. La jeune femme déboutonne le pantalon du jeune homme et le fait descendre à hauteur des genoux...pas plus bas, surtout pas...Ses mains, maintenant, emprisonne le sexe de Philibert qui gémit et sert un peu plus fort les hanches de sa maîtresse ; Adélaïde joue encore un peu, le regarde et emprisonne de sa bouche l’objet du délit...Elle soupire d’aise, sa langue gourmande parcourt ce sexe qu’elle désire par-dessus tout...Philibert lui tient maintenant la tête, surtout, qu’elle ne s’arrête pas...sa respiration se fait plus saccadée, ses soupirs deviennent gémissements....Adélaïde sent que le plaisir n’est plus si loin, elle accélère ses mouvements car elle aussi veut recevoir le doux breuvage ; elle aime le goût un peu amer, elle aime cette texture....Quand il explose dans sa bouche et qu’il crie son plaisir elle aussi est heureuse. Elle s’allonge sur le côté, la tête posée sur le bas ventre de Philibert....Ils ne se parlent pas, ne se regardent pas....ils apprécient tout simplement cet instant ; Le soleil les éclaire comme pour leur dire merci de la vision qu’il a eu pendant quelques instants....Deux corps enlacés, amoureux...et simplement heureux...

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Le jeune homme ne peut s’empêcher de caresser les cheveux de sa maîtresse ; ils sont si doux et brillent au soleil...la vision est magique pour lui. Un frisson parcourt la jeune femme... l’humidité des feuilles se fait sentir maintenant ; Philibert en prend conscience et donne le signal du départ...ils se rhabillent l’un l’autre avec tendresse : c’est elle qui remonte le pantalon, elle encore qui lui remet son T-shirt en prenant le temps de baiser encore ce torse qui lui procure tant de bien-être ; Par jeu, son amant s’empare de sa culotte et la met au fond de sa poche en lui souriant malicieusement. Il la rhabille aussi lentement qu’il l’a dénudée...ils savent que la journée n’est pas terminée et qu’ils n’ont fait que commencer le jeu... Un petit écureuil est à leurs pieds et les regarde...lui non plus n’a pas l’habitude d’être dérangé mais il a compris qu’ils ne lui feront aucun mal...

l’image est trop belle et les amoureux n’osent plus bouger de peur de l’effaroucher. Ils se resserrent un peu plus, profitent de l’excuse pour un dernier câlin avant le retour à l’hôtel. Aussi soudainement qu’il était apparu, l’écureuil se sauve et grimpe dans le premier arbre venu...Le soleil commence à décliner, il faut rentrer... Enlacés et silencieux ils marchent tranquillement jusque devant l’hôtel où la façade est ensoleillée par le soleil couchant ; ils regardent le ciel qui augure d’une belle soirée d’automne. Philibert sourit à sa compagne et sert un peu plus fort sa taille. Il est vraiment heureux de son après-midi et de son escapade avec elle. Ils décident de se désaltérer à la terrasse et prennent place à une table un peu à l’écart ; ne pas se mêler aux autres clients, profiter car ils savent que ces moments sont rares, trop rares de l’avis du jeune homme. Ils commandent une boisson fraîche et se délassent. Philibert se met à raconter son amour de la nature, son besoin de toujours aller respirer l’air des montagnes, de ses montagnes comme il aime à le dire ; Adélaïde l’écoute avec attention car elle a remarqué le regard brillant et passionné de son amant. Elle ne lui connaissait pas cet amour incroyable de la nature, il est vraiment passionné...elle est attendrie.
Le soleil est maintenant parti se coucher, le couple remonte dans sa chambre et ils se changent pour descendre prendre leur repas du soir. Adélaïde ne peut dire pourquoi mais le sentiment de malaise se fait à nouveau sentir...satanée boule au creux de l’estomac...Ils s’installent à la même table, isolée...c’est ce qu’il leur faut pense la jeune femme. Ils se regardent, Philibert prend les mains de sa maîtresse dans les siennes par-dessus la table et la regarde intensément...elle est troublée plus qu’elle ne le voudrait, tremble un peu, sourit et attend... Elle sait qu’il a quelque chose à lui dire, c’est son instinct de femme qui parle... elle va attendre et faire comme si...Il ne remarque pas son trouble et tout en lui caressant les mains ne la quitte pas des yeux. Le serveur vient troubler cet instant en leur proposant la carte...Ils optent pour une salade composée et un dessert au chocolat...de l’eau pour ce soir leur suffira. Adélaïde est soulagée...retarder le moment qu’elle redoute...Philibert lui demande ce qu’il se passe, elle silencieuse...il n’arrive pas à y croire... elle, le regard perdu dans ses pensées...impossible...il veut savoir et la questionne doucement pour ne pas la brusquer... Elle ne sait pas expliquer son sentiment de malaise et elle ment...pour la première fois...Elle lui dit qu’elle est fatiguée, que ce doit être le changement d’air, la balade de l’après-midi, que ça va passer tout simplement après le repas...elle a besoin de reprendre des forces. Philibert n’insiste pas. Après le repas, ils vont prendre un dernier café sur la terrasse. Le jeune homme s’installe aux côtés d’Adélaïde et lui enserre la taille...un petit sursaut de surprise et elle sourit... Je me fais des idées pense-t-elle. Il lui chuchote les mots tendres qu’elle aime tant, il lui tient la nuque d’une seule main et avec une telle douceur que les mauvaises pensées de la jeune femme s’envolent comme par enchantement. Elle bascule un peu la tête en arrière pour mieux sentir sa main. De l’autre il lui maintient le bras et la regarde, il la sent se détendre...enfin. Philibert a très envie d’elle à cet instant, il la sent si fragile. Il se lève et l’invite à le suivre. Elle se laisse faire et ils montent dans leur petit nid...une nouvelle nuit ensemble...il est si heureux en y pensant. Après avoir ouvert la porte de la chambre, il la soulève comme une plume, referme avec un pied et la conduit devant le lit. Là, il la pose délicatement sur le gros édredon et s’assoit sur ses cuisses, met ses bras en extension derrière la tête et la regarde, lui sourit et Adélaïde se détend enfin. C’est lui le maître, lui qui a les cartes en main pour le jeu. Elle a confiance ; le face à face dure quelques minutes puis il la lâche en lui demandant de ne surtout pas bouger, de se laisser faire.

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Elle ferme les yeux pour mieux imaginer ce qu’il va faire, le désir de cet homme se fait à nouveau sentir. Adélaïde sent les doigts de son amant sur sa blouse, il enlève chaque bouton avec délicatesse et entre chacun d’eux, pose ses lèvres sur la peau blanche de la jeune femme. Il prend tout son temps...Les yeux toujours fermés Adélaïde attend, se laisse déshabiller...Elle ne sent plus les mains, ne sent plus le corps sur ses cuisses...Que fait-il ? Elle va ouvrir les yeux quand elle sent que quelque chose les lui emprisonne...La jeune femme a compris...elle sourit ...et soulève un peu la tête...Il lui bande les yeux, lui attache les mains dans le dos...et se remet sur elle. Philibert continue de lui enlever ses vêtements tout en la caressant. Dieu qu’il est doux ce soir...Il lui écarte les cuisses et y pose sa tête, ne bouge plus, la respire...Elle est aux anges, sa respiration se fait plus saccadée, elle a envie de lui prendre la tête entre ses mains mais ne le peut pas...elle doit patienter...il le sait et en profite. La langue de son amant parcourt son sexe et elle se cambre ...qu’il ne s’arrête pas surtout...le temps semble suspendu et elle oublie tout...elle lui offre son corps, lui offre son désir et son plaisir avec volupté. Quand, enfin, elle laisse son plaisir couler dans la bouche de Philibert elle ne peut s’empêcher de gémir et de lui demander de la détacher...elle a trop envie de le prendre dans ses bras...Il reste silencieux, ne bouge pas et savoure son triomphe...Elle s’est laissée aller au plaisir comme jamais encore elle ne l’avait fait et il en est fier...La respiration d’Adélaïde se calme et là, tranquillement, il remonte ses mains dans le dos de la jeune femme et lui détache les mains...mais lui laisse le bandeau...lui parle à l’oreille...lui demande si elle l’aime, si elle a encore envie de lui, si elle veut continuer le jeu....trop de questions à la suite l’une de l’autre. Il veut tout savoir et tout de suite mais elle n’est pas prête à répondre...La jeune femme sait maintenant comment le faire taire. Ses deux mains libérées parcourent le dos, les reins du jeune homme pour se retrouver sur les hanches ; elle le bascule sur le côté du lit pour mieux l’allonger....elle ne voit rien mais ses mains sont ses yeux...c’est elle qui maintenant s’assoit sur lui ; les mains d’Adélaïde sont devenues expertes et en une fraction de secondes elle enlève le T-Shirt, elle déboutonne le pantalon...et là...s’arrête, enlève le bandeau de ses yeux et le place sur ceux de Philibert. Il ne peut s’empêcher de rire car il attendait cela depuis qu’il l’avait libérée. Le jeu continue...Elle est toujours penchée sur lui pour nouer le foulard et il en profite pour lui tenir les seins, les caresser et les mordiller. Il n’a qu’une envie ...que ce soit elle et elle seule qui soit la maîtresse du jeu...Il va se laisser faire, voir jusqu’où elle va aller sans demander sa part...
Adélaïde prend le sexe de son amant entre ses mains et les mouvements qu’elle lui impose font monter des gémissements de plaisir de la gorge de Philibert. Arrêter maintenant, le prendre entre ses lèvres, lui imposer la langue...comme si ...elle imagine bien une glace au chocolat, sourit à l’idée et y prend un grand plaisir qui semble partagé par le jeune homme. Ne pas aller trop vite, prendre le temps du partage de ce moment que tous les deux adorent...doucement sa bouche délaisse ce sexe chéri et remonte sur le bas ventre de son amant. Elle est gourmande et a envie de prendre entre ses dents le bout de sein...envie de jouer avec...Philibert se laisse faire, ne dit rien, simples soupirs d’aise, sourires encourageants pour sa compagne...Les mains de la jeune femme redécouvrent encore et encore les parcelles de ce corps qu’elle connaît par cœur maintenant. Enfin, elle décide de s’asseoir sur le sexe gorgé de plaisir et les mouvements qu’elle impose à son être tout entier donnent des vertiges au jeune homme qui ne peut s’empêcher de répondre à ces avances....il finit par demander grâce et demande à Adélaïde de le laisser la caresser lui aussi...elle rit mais ne veut pas...elle veut rester le maître de ce jeu de plaisir...elle ne veut pas qu’il la regarde, ne veut pas qu’il la tienne...pour une fois, une seule fois...elle décide de tout et jusqu’au bout...Il est dérouté mais charmé par la situation. Il sent sur son sexe, sur ses cuisses le plaisir que la jeune femme libère de son corps...il entend les gémissements et lui aussi se met à partir vers ce ciel que tous deux connaissent si bien... moment intense où la transpiration des corps donne encore plus de force à ce plaisir immense qu’ils ont de se donner l’un à l’autre. Heureuse, Adélaïde se décide enfin à retirer le bandeau des yeux de son amant...Elle peut y lire toute la satisfaction du moment et aussi l’amour qu’il lui voue....De cela elle a peur. Elle s’allonge à côté de lui, prend sa main dans la sienne et la serre très fort... elle a peur de la suite. Philibert se tourne lentement sur le côté, prend le visage de la jeune femme entre ses mains et dépose un baiser sur les lèvres entre ouvertes...il a envie de jouer avec cette bouche...il aime le parfum de ses lèvres et le lui dit.
Après un long moment où ils ne disent rien mais se regardent intensément en se tenant la main. Adélaïde décide de prendre un bain bienfaiteur...Elle se lève et se dirige vers la salle d’eau. Philibert la regarde marcher...il aime son allure, son corps...Le léger parfum qu’elle libère en se mouvant lui inspire tant de choses...il aimerait arrêter le temps mais sait bien que c’est chose impossible. Elle ne ferme pas la porte, comme une invitation à venir partager ce moment... mais il ne bouge pas...Il a besoin de reprendre ses esprits ; Pourquoi cette femme a-t-elle tant de pouvoirs sur lui ? Il ne faut pas, il le sait ...mais c’est plus fort que lui... il est captivé, envoûté...et elle ne le sait pas. Il ne le faut pas. Sans qu’il puisse se l’expliquer, il se dirige vers son blouson et en sort le téléphone qu’il avait pris soin d’éteindre depuis la veille...Philibert regarde et allume...Après quelques minutes il peut y lire que des messages attendent d’être lus. Un regard fautif vers la salle de bain..Il peut voir sa maîtresse se prélasser dans l’eau chaude et mousseuse...juste un pied posé sur le rebord de la baignoire. Elle a les yeux fermés et le sourire aux lèvres. Il se décide à lire ses messages...tous sont de son épouse ; elle lui demande de le rappeler car elle veut savoir s’il va bien, si tout se passe comme il le veut... Elle lui demande pardon de le déranger mais il lui manque. Philibert se sent mal à l’aise...Jamais encore il n’avait menti à sa femme, jamais il ne l’avait trompée ; Il décide de lui répondre en mentant encore...Les réunions sont plus longues que prévues, les discussions continues pendant les repas...Il appuie sur la touche envoi et éteint aussitôt. Voilà, c’est fait. Le jeune homme range le téléphone là où il l’avait pris et va rejoindre Adélaïde...Il a très envie de la prendre dans ses bras, de la serrer...pour se faire pardonner peut-être oui mais de quoi ?? De ne pas lui dire qu’il a donné de fausses nouvelles à sa femme ? De lui mentir à elle aussi ?
En voyant le sourire bienveillant d’Adélaïde il oublie pour un instant le mal qu’il fait aux deux femmes et la serre très fort contre lui, l’embrasse à pleine bouche et la rejoint dans le bain. Ils y restent un long moment, calmement, dans les bras l’un de l’autre sans parler. Puis les mains de la jeune femme se font aventureuses et bientôt la salle de bain ressemble à une mare ...ce qui les fait rire comme des enfants. C’est elle qui sort la première de l’eau et qui se dirige vers la chambre...elle l’invite à l’y rejoindre...et il n’hésite pas longtemps. A la grande surprise de Philibert, la jeune femme est devenue sérieuse et ce n’est pas à une nouvelle bataille amoureuse qu’elle l’a invité mais pour une discussion ; elle lui dit qu’elle a remarqué son air absent, ses regards perdus dans des pensées qu’elle sent plutôt négatives...elle veut savoir ce qui le tourmente. Ils sont amants et ne veut rien d’autre de lui, elle lui redit tout cela et lui explique qu’il ne doit pas se sentir mal à l’aise de penser à sa femme...elle le comprend très bien même si...cela lui fait mal au cœur malgré tout. La seule chose qu’elle veuille en ce moment c’est qu’il soit disponible dans sa tête et être avec elle entièrement quand ils font l’amour, ce dont elle doute depuis leur arrivée dans cet hôtel. Philibert n’ose plus la regarder car il sait qu’elle a raison...mais ce que lui veut ne correspond pas aux attentes de la jeune femme
Il lui explique qu’il veut se séparer de son épouse pour ne vivre qu’avec elle, ne faire l’amour qu’à ce corps qu’il chérit tant...NON...Plus qu’une réponse c’est un cri qu’à poussé Adélaïde ; il n’en est pas question ; il est bien trop jeune pour elle, trop jeune pour partager sa vie de tous les jours ; il est merveilleux comme amant, jamais encore elle ne s’est autant épanouie mais non, ce n’est pas possible...pas tous les jours. Elle ne l’aime pas d’amour, ne veut surtout pas avoir ce sentiment qui emprisonne et qui fait mal ; ce qu’elle veut de lui c’est de l’amour physique, de la tendresse et il lui donne si bien. Son épouse doit être une femme bien qui ne mérite pas qu’il l’abandonne pour une maîtresse de son âge...Les vieux démons refont surface et ce n’est pas ce qu’Adélaïde attendait de ce week-end, elle voulait vivre à fond une passion physique et c’était tout. Un mur se dressait entre eux...petit mais qui montait en puissance au fur et à mesure de la discussion...Par peur aucun des deux ne tenait la main de l’autre. Philibert savait que s’il la touchait il ne résisterait pas à la tentation de la prendre dans ses bras et Adélaïde savait que si elle le touchait ses bonnes résolutions partiraient en fumée...Il ne fallait pas, elle ne voulait pas être la cause d’une séparation irréversible. Toute la nuit ils se sont parler l’un essayant de convaincre l’autre et au petit matin, épuisés se sont endormis l’un contre l’autre. Les chauds rayons du soleil de midi les ont réveillés ; Les amants se sont regardés, se sont souris, apaisés ; Philibert, timidement, demande à la jeune femme de lui faire l’amour une dernière fois, il n’ira pas contre sa volonté, il ne veut pas gâcher leur relation, il aimerait que cela finisse dans la douceur et la tendresse. Comme d’habitude, elle ne peut lui refuser car elle aussi a envie de ce corps, de cette peau si douce.

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Avec toute la tendresse qu’elle lui connaît il lui caresse les cuisses, l’entre jambe, le bas ventre, embrasse son nombril, ses seins, remonte lentement sur sa bouche et le baiser qu’il lui donne fait perdre la tête à Adélaïde ; elle se donne sans compter à cet homme qu’elle chérit, elle sait que c’est la dernière fois et ne veut pas y penser. Ils ne se sont pas parlé et quand, repus, ils se sont allongés côte à côte, leurs mains se sont tenues très fort. La fin de cette histoire était magique, ils ne s’en voulaient pas, se sentaient soudés à jamais et Philibert lui a demandé de devenir son ami, simplement, pour pouvoir continuer à la voir de temps en temps...Il aimait trop sa voix et son regard pour ne jamais la revoir...Adélaïde accepte avec plaisir ; il a compris qu’elle ne lui veut pas de mal, qu’elle veut se protéger et surtout il respecte le choix de la jeune femme parce qu’il a compris que pour elle ce n’est que de l’amour physique et que l’on ne construit rien sur ce seul élément...l’attirance du corps. Après s’être habillés, ils descendent prendre leur dernier repas en commun et discutent calmement de tout, de rien...Enfin, ils vont mieux se connaître et sont tous deux heureux de cette rencontre. Les regards qu’ils échangent sont encore lourds d’envie et de gourmandise mais ils savent que désormais plus rien ne sera comme avant, le retour à la vie de tous les jours ne sera simple ni pour l’un ni pour l’autre mais ils vont grandir et l’expérience ne peut que leur être bénéfique...Elle l’est déjà pour Adélaïde qui sait qu’elle ne doit plus avoir peur de son corps et d’elle-même ; Une nouvelle femme est née sous les mains douces de jeune homme qu’elle n’aurait jamais imaginé tenir dans ses bras il y a quelques mois encore.

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